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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
18.07.24
Placements financiers : enjeux et opportunités pour le second semestre 2024

Quelle allocation d'actifs pour les prochains mois ?

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Pierre Barral, Head of Cross Asset Portfolio Management, Natixis IM Solutions 

 

Les prochains mois promettent d'être mouvementés pour les investisseurs, avec des défis et des opportunités à saisir. Aux États-Unis, le ralentissement de la croissance et les élections présidentielles de novembre pourraient provoquer des ajustements de politique monétaire par la Fed dès septembre. En Europe, la croissance dynamique observée avant les élections françaises continue d’alimenter l'optimisme. Comment naviguer dans ce paysage en mutation pour optimiser son portefeuille ? 

 

Entre cycles électoraux et croissance : les Etats-Unis et la zone euro 

Le ralentissement économique aux États-Unis est de plus en plus palpable, en grande partie à travers les chiffres de l'emploi. Cette tendance, en ligne avec les attentes de la Fed, vise à contrôler l'inflation sans provoquer une récession sévère. Les analystes anticipent une baisse des taux d'intérêt potentiellement en septembre, ce qui pourrait redynamiser les marchés. Par ailleurs, les élections présidentielles de novembre sont un événement clé à surveiller, car elles pourraient introduire une volatilité supplémentaire sur les marchés financiers. 

En Europe, le cycle électoral s’est terminé avec un parlement européen investi et l’arrivée d’une nouvelle législature en France. Quant à la croissance, elle était dynamique avant ces élections et continue d'inspirer confiance aux analystes pour les mois à venir. Malgré les incertitudes politiques persistantes en France, le sentiment général demeure positif, soutenant ainsi les perspectives économiques et de marché. 

 

Sur les marchés d’actions, préférences européennes :  

Les investisseurs sont déjà fortement exposés aux marchés d'actions, notamment en zone euro. Les bourses italiennes et espagnoles, ainsi que les small caps européennes, sont particulièrement prisées. Cette surexposition, bien que notable, est encore jugée tenable par les analystes. La résilience économique de la zone euro et la possibilité d'un environnement de taux plus accommodant aux États-Unis renforcent cette position. 

Des études montrent d’ailleurs que les small caps européennes ont souvent surperformé leurs homologues de grande capitalisation en période de reprise économique, ce qui renforce l'intérêt pour ce segment. Enfin, en Italie et en Espagne, les réformes structurelles et les programmes de relance économique post-pandémie ont également contribué à renforcer la confiance des investisseurs. 

 

Les Etats-Unis, privilégiés pour les stratégies obligataires 

Sur le marché obligataire, les analystes privilégient une exposition accrue aux obligations longues, surtout aux États-Unis. La détente des taux d'intérêt américains est plus avancée et plus certaine qu'en zone euro, ce qui rend les obligations longues américaines particulièrement attractives. 

En renforçant la sensibilité aux taux d'intérêt de leurs portefeuilles obligataires, les investisseurs peuvent mieux capter les bénéfices des baisses de taux prévues. Cependant, cette stratégie nécessite une vigilance constante face à la volatilité du marché obligataire. 

Les analyses et les opinions mentionnées représentent le point de vue de l’auteur. Elles ont été émises le 16 juillet 2024 et sont susceptibles d’évoluer. Elles ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. Les références à des valeurs mobilières, des secteurs ou des marchés spécifiques dans le présent document ne constituent en aucun cas un conseil en investissement, une recommandation ou une sollicitation d’achat ou de vente de valeurs mobilières, ou une offre de services. Tout investissement comporte des risques, y compris le risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.