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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
17.02.23

Les 3 actualités de la semaine du 13.02.2023

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France : le taux de chômage toujours en légère baisse

Selon les chiffres que l’INSEE vient de publier, le taux de chômage, qui était resté quasiment stable au troisième trimestre 2022, n’a pas bougé au quatrième trimestre et a fait état d’une baisse de 0,1 point, soit 7,2% de la population active. Un léger mieux par rapport aux prévisions qui tablaient sur 7,3%.

Il s’agit là du niveau le plus bas que le chômage ait affiché depuis le premier trimestre 2018 si l’on ne prend pas en compte les données observées pendant le premier confinement. Le taux d’emploi des 15-64 ans s’est établi à 68,3 % et enregistre ainsi son plus haut niveau depuis 1975, date à laquelle l’INSEE a commencé à le mesurer.

Pour le moment, le gouvernement maintient son cap et compte atteindre son objectif de plein-emploi. La conjoncture positive, la refonte des lycées professionnels, la poursuite du développement de l’apprentissage, la création de France Travail (qui entrera en vigueur en janvier 2024) et la réforme de l’assurance-chômage sont autant de facteurs susceptibles de parvenir à ce résultat d’ici à la fin du quinquennat, c’est-à-dire en mai 2027.

La zone euro évitera la récession de peu

La Commission européenne a révélé ses prévisions économiques de l’hiver 2023 et la crainte d’une récession annoncée pour le début de l’année semble s’éloigner. L’institution table sur des prévisions de croissance optimistes, supérieures aux anticipations, soit respectivement + 0,8 % dans l’Union européenne et + 0,9 % dans l’eurozone pour 2023 :  0,5 et 0,6 points de plus qu’anticipé. De son côté, le taux de croissance prévu pour 2024 reste le même : 1,6 % pour l’UE et 1,5 % pour l’eurozone.

Si ces prévisions se veulent plus optimistes, c’est notamment en raison de la révision des conjectures sur l’inflation pour 2023 et 2024. De 9,2 % en 2022, elle devrait s’établir à 6,4 % en 2023 et retrouver un niveau de 2,8 % en 2024 dans l’UE. En parallèle, l’accalmie sur les cours du gaz participe également à cette détente, portée notamment par un marché du travail dynamique.

Toutefois, les institutions européennes appellent à la prudence alors que le contexte économique international reste soumis à “de fortes turbulences”. La consommation des ménages reste impactée par les prix de l’énergie qui s’établissent à un niveau très élevé. Aussi, les ménages subissent toujours l’inflation sous-jacente qui entame leur pouvoir d’achat. En parallèle, les politiques monétaires restrictives pèsent sur l’activité des entreprises et sur les investissements.

Le Japon a enregistré l’une des plus faibles croissances d’Asie en 2022

C’est un coup dur pour le pays du soleil levant. Alors que la plupart des économies asiatiques ont profité du ralentissement de la pandémie de Covid 19, le Japon, pourtant troisième puissance mondiale, a enregistré une progression de 1,1% de son produit intérieur brut (PIB), un rythme de progression deux fois inférieur en comparaison avec les chiffres de 2021.

En cause : des moteurs de croissance encore fragiles, une accélération de l’inflation et une frilosité des ménages qui ont limité sorties et dépenses. Du côté des entreprises, ces dernières ont freiné leurs nouveaux projets et ont moins investi que l’année précédente. Au quatrième trimestre de 2022, l’archipel nippon n’aura, en tout et pour tout, réussi à générer que 0,2% de croissance.

Cependant, la levée des restrictions mises en œuvre pour lutter contre le Covid 19, la réouverture du pays, le retour des touristes étrangers et la baisse de l’inflation annoncée pour les mois à venir, devraient encourager la consommation dans le pays. Même si le Japon ne peut ignorer la menace latente d’une détérioration de la conjoncture internationale et de la baisse probable du pouvoir d’achat des travailleurs.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

Sources :