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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
28.04.23

Les 3 actualités de la semaine du 24.04.2023

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Hausse des rémunérations dans les TPE et les PME

C’est une nouvelle surprenante dans le contexte actuel d’inflation, de pouvoir d’achat en baisse et de moral des ménages en berne : les salaires pratiqués dans les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME) ont augmenté plus vite que l’inflation. En effet, on note une hausse de moyenne de 5,49 % entre décembre 2021 et janvier 2023 alors que l’inflation, de son côté, affiche une augmentation de 5,2% en 2022.

Parmi les secteurs d’activité qui ont le plus profité de cette augmentation, on retrouve les transports (7,17 % en moyenne) et l’hôtellerie-restauration (6,35 % de hausse constatée). En revanche, le secteur de l’enseignement et des activités immobilières ne sont pas aussi bien lotis avec respectivement  4,89 % et 4,65 % d’augmentation.

Les non-cadres sont ceux qui ont le plus profité de cette nouvelle politique salariale, en partie grâce à la nouvelle augmentation du SMIC (la cinquième en l’espace d’un an et demi). Les cadres, moins avantagés, ont néanmoins pu profiter d’une revalorisation de leurs salaires de 4,40%. Et, honneur aux dames, les femmes ont vu leurs revenus augmenter davantage que ceux des hommes (5,66 % contre 5,35 %).

Le chômage recule malgré une croissance en berne

Au premier trimestre 2023, le chômage poursuit sa baisse et diminue de 1,2 % (soit – 5,8 % sur un an). Toutes catégories confondues, le nombre d’inscrits à Pôle emploi diminue de 0,4 %. Une nouvelle saluée par le Gouvernement qui vise le plein emploi à la fin du quinquennat, soit 5 % de la population active en 2027.

Concrètement, par catégorie :  

  • Catégorie A (Personne sans emploi devant accomplir des recherches actives d’un emploi) : -1,2 %
  • Catégorie B (Personne ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois) : légère remontée de 0,3 %
  • Catégorie C (Personne ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois) : légère remontée de 0,9 % 

Le marché de l’emploi reste donc dynamique et conforme aux attentes des économistes. Ces nouvelles sont toutefois à relativiser car le nombre de reprises d’emploi connaît une tendance baissière selon l’OFCE, par ailleurs, les contrats courts se multiplient, jouant positivement sur les chiffres du chômage.

S’il faut attendre le milieu du mois de mai pour obtenir des informations précises sur l’état du chômage et de l’emploi pour le premier trimestre (Au 4e trimestre 2022, le taux de chômage s’élevait à 7,2 %), les experts sont unanimes : la tendance devrait s’inverser au second semestre en raison notamment de l’inflation qui perdure ainsi que de la pression exercée par les salaires sur les embauches. Ainsi, la Banque de France table sur un taux de chômage à hauteur de 7,7 % au dernier trimestre de cette année et qui atteindrait 8,4 % en 2024. 

Crise bancaire : la BCE fait de la prévention

Mieux vaut prévenir que guérir. Voilà le mot d’ordre que la Banque centrale européenne (BCE) semble avoir adopté. Dans un contexte houleux pour les banques américaines (effondrement de la Silicon Valley Bank, difficultés de banques régionales comme SVB et la First Republic), l’organisme compte bien s’assurer que les établissements financiers sont protégés et ainsi éviter une crise.

Des tests de résistance bancaires (stress tests) ont été menés par la BCE qui a passé au crible les informations des banques européennes, notamment leur part de titres de dettes publique. But de la manœuvre : connaître leur exposition à des pertes potentielles de leur portefeuille d’obligations, et savoir comment elles sont couvertes contre ce risque le cas échéant.

Mais, malgré les crises qui ont agité le milieu récemment, notamment le rachat précipité du Crédit Suisse par UBS, les autorités financières sont formelles : le secteur bancaire européen est solide. Ces crises sont considérées comme spécifiques et les banques européennes sont résilientes et affichent un modèle économique profitable.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.

Sources :