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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
01.07.22
Gestion de trésorerie

Smart cities : pourquoi investir dans la ville de demain ?

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Florent Eyroulet (DNCA).

La ville du futur : un investissement pour demain !

La dynamique d’urbanisation, qui a débuté en Occident avec la première révolution industrielle, a encore de beaux jours devant elle. Selon les projections de l’ONU, le taux d’urbanisation mondial progresserait ainsi de 55 % aujourd’hui à 70 % en 2050. Un afflux de nouveaux habitants s’apprête donc, dans les prochaines décennies, à rejoindre les centres urbains. À l’exception de quelques villes modèles comme Singapour, peu de métropoles sont à l’heure actuelle équipées pour répondre à un tel défi. 

Pour s’adapter à la nouvelle donne, les villes vont devoir retravailler leurs politiques de mobilité, déjà déficitaires. Le coût direct et indirect des embouteillages par an et par Français est ainsi évalué aujourd’hui à 350 euros. Sans investissements supplémentaires, le coût total pourrait représenter, en 2030, 3,5 % du Produit intérieur brut (PIB) mondial. Les villes doivent ensuite répondre aux inquiétudes de leurs habitants quant à leur santé. Selon l’ONU, 90 % des citadins respirent encore un air trop pollué. Afin de s’attaquer à ces questions de pollution, de vastes programmes de rénovation des bâtiments sont attendus. Ces derniers représentent en effet environ 30 % des émissions à effet de serre dans le monde tandis qu’en Europe 97 % des logements en Europe ont encore une note de diagnostic de performance énergétique (DPE) inférieure à A. 

Les centres urbains doivent encore répondre au défi de la connectivité. Un thème majeur alors qu’en 2030, quand la fameuse génération des millenials représentera la moitié de la population active, environ 50 milliards d’objets seront connectés. Enfin, la question de la durabilité des villes devient incontournable : aujourd’hui 2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des services de collecte de déchets, une situation intenable dans la perspective d’un doublement à horizon 2050 du volume de ces déchets. Les villes de demain n’auront ainsi d’autres choix que de se muer en smart cities pour répondre à ces défis. Ces thématiques ne sont pas l’apanage des grandes métropoles. Les petites villes peuvent aussi, pas à pas, par des projets plus modestes de quelques milliers d’euros, réaliser leur mue, comme l’illustrent les initiatives d’éclairage urbain intelligent ou de réduction de l’empreinte écologique de l’agglomération.

Mégalopoles ou petites villes auront besoin pour se transformer de s’appuyer sur des entreprises solides, que ce soient les constructeurs de bus électrique ou encore les entreprises de rénovation énergétique. L’horizon des sociétés de qualité des secteurs qui se positionnent sur ces tendances de fond de la transition énergétique, de l’électrification, de la digitalisation… apparaît ainsi particulièrement prospère. D’autant que la régulation et les plans de relance européens, américains ou chinois jouent en leur faveur. Tout comme le plan d’électrification européen, Repower EU, qui vise à garantir aussi bien l’indépendance énergétique que la neutralité climatique du Vieux continent. 

Propos recueillis entre le 31 mai et le 2 juin 2022. 

Les perspectives mentionnées sur ce site sont susceptibles d’évolution et ne constituent pas un engagement ou une garantie de la part de Natixis Investment Managers International. 

Les analyses et les opinions mentionnées représentent le point de vue de l’auteur. Elles ont été émises entre le 31 mai et le 2 juin 2022 et sont susceptibles d’évoluer. Elles ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.