Baisse des entrées en bourse sur les marchés européens au début de l’année
Bien que l’on observe une accalmie de la pression sur les marchés financiers depuis le début de l’année, les introductions en bourse sont à l’arrêt. Les marchés sont moins volatils et les indices boursiers à la hausse. Ce contexte devrait favoriser les introductions en bourse, pourtant, on dénombre seulement 8 entrées sur les marchés européens depuis le début de l’année contre 24 l’année dernière à la même période. Ces sociétés n’ont récolté qu’1 milliard d’euros dans le cadre de ces opérations, contre 4 l’année précédente.
Une situation qui peut s’expliquer d’une part par le manque de visibilité du côté des investisseurs, et d’autre part par la pression exercée par le conflit en Ukraine. La conséquence de cette fébrilité concerne directement la performance de ces actions qui n’ont pas bien performé. L’accalmie sur les marchés ne serait donc pas une condition suffisante pour rassurer les investisseurs. Aussi, les experts anticipent une hausse des introductions en bourse d’ici à la fin de l’année lorsque les objectifs des investisseurs seront plus clairs. La situation des marchés américains est similaire.
En revanche, les marchés du Moyen-Orient (les Emirats Arabes Unis notamment) et de Singapour tirent leur épingle du jeu. Ils bénéficient largement des politiques gouvernementales de ces pays qui cherchent à diversifier leurs économies.
2022, une année record pour les investissements étrangers en France
Les investissements des entreprises étrangères ont progressé de 7 % en 2022 d’après Business France. Ce sont près de 1 725 projets (le double de l’année 2015) qui en ont bénéficié. Des investissements qui démontrent l’attractivité du marché Français, bouleversé par la guerre en Ukraine, la crise de l’énergie, une inflation galopante et un risque de récession.
Ces investissements soutiennent l’emploi et sont à l’origine de plus de 58 000 créations ou maintiens de postes dont une partie en CDI intérimaires. Une année record donc, dont se félicite le Gouvernement. La France apparaît comme compétitive grâce à sa capacité de résistance aux crises. C’est en partie grâce à des mesures telles que le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie, qui a permis de contenir son taux d’inflation.
Les principaux secteurs concernés par ces investissements sont l’énergie, la valorisation des déchets, les équipements électroniques ainsi que l’agroalimentaire et la santé. Des investissements qui participent également à la revitalisation des territoires. Et ce sont les investissements américains qui dominent le top 5 des investisseurs étrangers, suivis de l’Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays bas et de l’Italie.
L’année 2023 pourrait en revanche être moins propice pour ces investisseurs qui font part de leurs inquiétudes dans un climat fiscal en mouvement et face à la stratégie favorable des États-Unis en la matière. Ils sont particulièrement attentifs à l’évolution éventuelle du crédit d’impôt recherche.
Tourisme : la France tire son épingle du jeu avec une année record
C’est une année record pour la France : en 2022, les recettes du tourisme international ont culminé à 57,9 milliards d’euros. Un montant vertigineux qui dépasse même de 1,2 milliard les chiffres de 2019, avant que la crise sanitaire du COVID n’éclate.
Un succès en partie dû à l’inflation qui augmente le montant des revenus mais également à l’attractivité de la France. En effet, si l’on en croit les recherches faites sur Google relatives au tourisme en France, on constate qu’elles ont augmenté de 20 points aux États-Unis et de 14 points au Royaume-Uni.
Les Belges, les Allemands et les Britanniques sont les visiteurs qui ont dépensé le plus d’argent durant leur séjour. Et si les touristes chinois et japonais ont été aux abonnés absents en 2022, il y a fort à parier qu’avec la réouverture des frontières chinoises, les ressortissants devraient pouvoir voyager à nouveau en 2023.
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