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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
20.01.23

Les 3 actualités de la semaine du 16.01.2023

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Levées de fonds : malgré la crise, la French Tech a battu son record

Cocorico ! Bonne nouvelle et nouveau record pour la French Tech : en 2022 les start-ups de l’Hexagone ont levé 16% de plus que l’année précédente. Avec 13,5 milliards d’euros levés, la France se place ainsi devant l’Allemagne (10 milliards d’euros) mais toujours derrière le Royaume-Uni qui reste numéro 1 avec 27,5 milliards d’euros levés en 2022. 

Selon les Échos, cette prouesse est due au fait que « Ces dernières années, l’Allemagne avait concentré des méga levées de fonds dans certains secteurs comme la biotech, ce qui la plaçait toujours devant la France. Ces tours de table ont été quasi inexistants en 2022. Sans compter que ce pays subit plus la crise que nous qui avons eu des boucliers énergétiques, une inflation plus basse et le soutien constant de Bpifrance ». 

Deux secteurs en particulier se sont illustrés en enregistrant des progressions notoires : les logiciels pour les entreprises (également appelés les SaaS, « software as a service » en anglais), et les start-ups de cleantechs (contraction de « clean » et « technology » en anglais), c’est-à-dire les entreprises qui utilisent des ressources naturelles, de l’énergie, de l’eau et des matières premières dans une perspective d’amélioration de l’efficacité et de la productivité. À elles seules, elles ont levé pas moins de deux milliards d’euros, ce qui représente une hausse vertigineuse de 172% par rapport à 2021.

Chine : après l’échec de la gestion du Covid-19, une reprise cahoteuse

Année noire pour la Chine qui, selon les chiffres officiels publiés mardi dernier, a enregistré sa croissance la plus basse depuis 40 ans avec une hausse de 3% seulement de son PIB alors que Pékin tablait davantage sur une augmentation de 5,5%. En cause, la politique “Zéro Covid” et ses mesures drastiques. Les tests de dépistages de masses, et les confinements de personnes mais aussi de villes entières ont provoqué un véritable effondrement de la production et de la consommation.  

Lors de ces dernières semaines, les économistes ont estimé qu’ils pouvaient relever leurs prévisions de croissance, notamment avec la levée des restrictions sanitaires et la réouverture des frontières. Ils s’attendent à une forte reprise de l’activité économique et de consommation à partir du mois de mars 2023. 

Mais pour autant, il convient de nuancer ces prévisions plutôt optimistes. En effet, d’un point de vue national, les consommateurs demeurent méfiants, les contagions ne sont pas encore totalement enrayées et le secteur immobilier fait grise mine. Et sur le plan international, les exportations de la deuxième puissance économique mondiale pourraient subir une baisse en raison du risque de récession en Europe et aux  États-Unis. 

Les bulles françaises ont le vent en poupe

6 milliards d’euros. C’est le montant record des ventes de champagne en 2022. Pour la deuxième année consécutive, le secteur a surpris par son attrait. Ce sont 326 millions de bouteilles qui ont été vendues l’année passée. Il faut remonter à 2008 pour trouver une année aussi prospère pour le secteur.  

Si ces chiffres sont très bons, ce ne sont pourtant pas les français qui constituent la demande principale. 57 % de la production de champagne a été consacrée à l’exportation, une aubaine pour la balance commerciale. 187 millions de bouteilles ont été vendues à l’étranger, soit une progression de 4,3 % qui constitue une tendance structurelle d’après Les Echos. A titre de comparaison, il y a 10 ans, la consommation française de champagne représentait 55 % du marché.  

Si les marchés étrangers sont si plébiscités, c’est principalement pour deux facteurs. Le premier tient à la consommation des français qui tend à se réduire. Le second est économique puisque la valorisation des productions est plus importante à l’international. Les producteurs se tournent alors vers ces marchés friands du breuvage. Le Japon par exemple a multiplié ses importations par 7 en 24 ans ! Les États-Unis sont pour leur part, les premiers importateurs.  

Les producteurs indiquent que la production extraite de 2022 promet à nouveau une belle année 2023 en termes de qualité et de quantité, mais invitent toutefois à la prudence face au contexte économique et géopolitique international.  

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

Sources :