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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
23.06.23

Les 3 actualités de la semaine du 19.06.2023

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La French Tech résiste à la crise

Bonne nouvelle pour l’écosystème français de la start-up, la French Tech reste dynamique malgré la crise mondiale qui touche le secteur technologique depuis plus d’un an. Malgré les difficultés telles que le ralentissement des levées de fonds et les réductions d’effectifs, plus de 13 000 emplois ont été créés par les jeunes pousses françaises. Bien que les montants levés par l’ensemble des acteurs de la French Tech aient diminué, l’activité du capital-risque en France montre des signes de reprise encourageants avec une augmentation de 40 % des montants levés au premier trimestre 2023 par rapport au dernier trimestre 2022.

De nouveaux investisseurs, tels que les family offices, les clubs d’investisseurs et les fonds de capital-risque des grandes entreprises, ont également émergé dans l’écosystème français de la start-up. Malgré le retrait de certains investisseurs étrangers, d’autres prévoient d’accélérer leurs investissements en France. De nombreuses start-ups françaises, notamment celles spécialisées dans l’intelligence artificielle, continuent d’attirer des investisseurs prestigieux.

Parmi les secteurs les plus porteurs, les technologies propres, les transports et le marketing sont les domaines dans lesquels le nombre de postes créés a été le plus élevé en mai 2023, cumulant à eux trois 2 532 créations nettes d’emplois. Un indice encourageant qui démontre la résilience de la French Tech dans une conjoncture économique en berne.

Désaccords en Europe sur le marché de l’électricité

Les 27 ministres européens de l’Énergie peinent à trouver une position commune concernant la réforme du marché de l’électricité. Sur la question des « contrats pour différence » (CFD), qui garantissent un prix fixe aux producteurs d’électricité, les États membres sont divisés quant à la redistribution des recettes tirées de ces contrats et à leur applicabilité aux installations de production électrique existantes. Autre source de désaccord : les subventions, interdites actuellement mais qui seraient autorisées jusqu’en 2029 pour certaines centrales à charbon.

Plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg, s’opposent à ces mesures, les jugeant contradictoires avec la politique verte de l’Union européenne (UE). Cependant, la France soutient la réforme, estimant qu’il est nécessaire de prendre en compte la réalité de chaque pays pour garantir leur approvisionnement énergétique. Ce soutien français a été critiqué par des organisations telles que Réseau Action Climat et Greenpeace, qui suggèrent qu’il aurait été obtenu en échange d’un soutien au CFD pour le nucléaire existant.

Un accord entre les 27 pays membres de l’UE a été reporté, et le Parlement européen devra maintenant définir sa position. Le temps presse, car l’objectif initial était d’adopter rapidement un texte afin de mettre en place les bases de cette réforme dès l’hiver prochain.

Après la crise sanitaire, le CAC40 a toujours la cote

Les champions du CAC40 avaient connu une année 2021 exceptionnelle en sortie de crise sanitaire malgré le contexte international qui a engendré des pressions inflationnistes et de remontée des taux. En 2022, le CAC40 a, à nouveau, fait briller les yeux des investisseurs. 

Parmi les indicateurs clefs de cette performance, on observe un bond de 22 % du chiffre d’affaires agrégé en 2022 pour atteindre 1,747 milliards d’euros. La bourse de Paris a donc bénéficié grandement d’un important levier : la relance en sortie de crise sanitaire qui lui permet d’afficher une importante croissance organique. Ainsi, la croissance annuelle moyenne entre 2019 et 2022 s’élevait à + 7,9 %, soit deux fois plus qu’au cours des trois années précédentes (+ 3,8 %).

Le tableau est moins brillant du côté des profits agrégés du CAC40 qui ont chuté de 8 % en raison de l’absence d’opérations d’ordre exceptionnel. Le résultat opérationnel courant lui connaît un nouveau record grâce à l’intensité de l’activité des entreprises. Il atteint 208 milliards d’euros en 2022 soit le double de sa moyenne de 2012 à 2019. Une situation qui s’explique en partie par la relance des activités post covid, sur fonds de prudence des entreprises qui n’ont pas augmenté leurs dépenses et ont maintenu une main de fer sur leurs coûts selon les experts.

En parallèle, les marges des entreprises ont continué à grimper, surfant sur un excès de liquidité et donc une inflation galopante. La marge opérationnelle courante s’élève ainsi à 13,5 % en 2022, allant contre les prévisions des économistes. Une reprise qui pourrait être mise à mal par les difficultés du marché chinois qui pèse également sur les cours du pétrole dont de grands groupes français dépendent. La Chine exerce également une concurrence féroce sur les marchés européens, notamment dans le secteur de l’automobile.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

Sources :