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30.08.21

Le crowdfunding, l’outil participatif au service du projet entrepreneurial

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Aussi appelé crowdfunding, le financement participatif, né grâce à l’essor d'internet dans les années 2000, permet de mettre en relation, à travers les plateformes web et via un organisme agréé, des investisseurs et des porteurs de projets. Cette nouvelle forme de financement permet donc aux entreprises de faire appel aux particuliers afin de récolter des fonds sans passer par l’intermédiaire de circuits financiers institutionnels et traditionnels.

Des intermédiaires privés au service d’un nouveau projet 

Le crowdfunding, ou financement participatif, est réglementé depuis le 1er octobre 2014 est un moyen pour tout particulier de soutenir un projet, une idée ou une entreprise afin de contribuer à son développement. C’est donc un appel ouvert au grand public qui s’opère essentiellement depuis Internet.  

Historiquement, ce mode de financement fait partie d’une plus large catégorie que l’on appelle le crowdsourcing et qui permet d’utiliser la foule afin d’obtenir des idées, un retour et des solutions, de manière à développer des activités au sein de l’entreprise. Généralement, ce mode de financement est utilisé en complément d’autres outils de financement tels que les emprunts bancaires ou les micro-crédits. 

Selon Financement Participatif France, le crowdfunding se définit comme un “outil de collecte de fonds opéré via une plateforme internet permettant à un ensemble de contributeurs de choisir collectivement de financer directement et de manière traçable des projets identifiés”.  

Pour être efficace et se développer, ce mode de financement doit tourner autour de quatre grands principes : la transparence dans la mise en place du projet financé, la création de liens, la collaboration entre investisseurs et porteurs de projets et enfin, la réduction de l’incertitude entrepreneuriale.  

Si le crowdfunding s’adresse en principe à tout type d’acteurs, il est particulièrement intéressant pour les entreprises, PME ou auto-entrepreneurs qui rencontrent des difficultés à trouver des financements via les relais traditionnels. 

Un outil de financement aux multiples formes 

Le crowdfunding revêt différentes formes selon la typologie du projet ou de son porteur et au mode de financement qui l’intéresse le plus : il peut s’agir d’un don avec ou sans contrepartie, d’un prêt ou encore d’une prise de participation au capital de l’entreprise. 

Ainsi, si un entrepreneur peut lancer une campagne de préventes pour tester son produit d’un côté, une start-up peut opérer une levée de fonds en capital auprès d’investisseurs particuliers de l’autre, et une TPE peut réaliser une campagne de prêt pour financer ses besoins en fonds de roulement. Les modes de financement sont nombreux et permettent à chaque entrepreneur ou porteur de projet de s’adapter.  

Le don sans contrepartie est le modèle classique par lequel l’investisseur donne le montant qu’il souhaite sans espérer recevoir quelque chose en retour. Ce type de financement est le plus souvent utilisé dans le cadre de projets culturels et solidaires portés par des particuliers et des associations. En général, le don moyen observé équivaut à 69 euros sans contreparties ou 62 avec (source : Baromètre FPF-KPMG). De son côté, le don avec contrepartie permet au particulier, qui a aidé au financement d’une activité, de recevoir un remerciement matériel ou immatériel comme notamment le produit que le financement a permis de créer.  

Le prêt participatif ou crowdlending est plus séduisant car il permet à l’investisseur de recevoir des intérêts fixes. L’entreprise bénéficiant de ce type de prêt s’engage alors à rembourser à l’échéance (en général 5 ou 10 ans) la somme reçue.  

La dernière forme que peut revêtir le crowdfunding est la souscription au capital. L’investisseur peut donc acheter des parts dans l’entreprise mais aussi demander à recevoir une partie des bénéfices générés par l’entreprise.  

Ce mode de financement a d’ailleurs connu un essor considérable au cours des dernières années et est passé de 167 millions d’euros collectés en 2015 à 629 millions d’euros en 2019, une évolution considérable face aux autres modes de financement. 

Un outil de financement privilégié pour les projets écologiques  

Depuis 2017, le financement participatif favorise également les projets écologiques avec le développement d’un label nommé le « Financement participatif pour la croissance verte ». Ce label a été créé afin de valoriser les projets qui œuvrent en faveur de la transition énergétique et écologique et permet de garantir la transparence des projets tout en donnant les informations sur la qualité environnementale du projet.  

Afin d’obtenir ce label, les porteurs de projets se doivent de répondre à certains critères tels que l’éligibilité du projet, la transparence de l’information mais aussi la mise en évidence des impacts positifs pour la planète.  

Aujourd’hui, 21 plateformes de crowdfunding sont autorisées à délivrer le label « Financement participatif pour la croissance verte », une véritable opportunité pour les entreprises et projets concernés par l’économie verte …

Sources :