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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
04.10.21

7 raisons pour continuer à investir dans les organismes de placements collectifs (OPC)

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Face au contexte sanitaire, aux incertitudes économiques qui demeurent et à une visibilité moindre pour le second semestre, les craintes sur la croissance et les variants persistent et des risques continuent de courir à court terme. Mais à moyen terme, les conditions semblent favorables pour épargner. Retour sur les sept meilleures raisons qui vous convaincront de continuer à investir…

Un contexte macro-économique encore porteur à moyen terme 

Ces dernières semaines, les craintes des investisseurs ont changé, passant de l’inflation à la croissance, avec le retour d’une dose de méfiance liée au variant delta en plus. En effet, la croissance est susceptible d’avoir déjà atteint un pic aux États-Unis et en Chine, alimentant les craintes qu’un ralentissement ne conduise à des ventes massives sur les marchés.   

Cependant, bien que nous ayons dépassé le pic, cela ne signifie pas que nous soyons en retard dans le cycle, ni que nous soyons préparés à une forte décélération. En effet, même si cette dernière est présente par rapport à ce pic, la croissance devrait rester solide au cours des prochains trimestres.   

Enfin, si les perspectives de croissance sont élevées pour 2021 et 2022, soit + 7,0 % et + 4,9 % aux Etats Unis, et + 4,6 % et + 4,3 % en zone euro selon le Fonds monétaire international (FMI), les taux restent, quant à eux, bas. Un contexte favorable aux États, entreprises ou particuliers qui peuvent s’endetter et investir tout en bénéficiant d’un potentiel important de progression de l’économie.  

Les publications d’entreprise sur le second trimestre 2021 ont été un très bon cru   

Les publications de résultats des entreprises sur le second trimestre, pour la plupart excellents, ont aussi contribué à rassurer les analystes, y compris pour les valeurs dont la cotation était à des niveaux  très élevés comme les valeurs du luxe LVMH et Kering.   

Ces résultats ont également été renforcés par des perspectives favorables sur les dividendes futurs ainsi que par les programmes de rachat des entreprises de leurs propres actions, deux moteurs pour les bourses américaines et européennes.   

Globalement, les dernières publications ont ainsi conduit les indices à progresser et à battre des records en Europe comme aux Etats-Unis.   

Les valorisations au-dessus des moyennes mais pas à des niveaux record 
 

Certes, les bourses ont connu un rallye impressionnant depuis le mois de novembre 2020, au moment de l’apparition des premiers vaccins contre la Covid-19. Mais pour autant, comme le montre le graphe ci-dessous, les valorisations (ou primes de risques) ne sont pas à des niveaux records, même si elles restent au-dessus de la moyenne historique.  

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L’été a vu un retour de volatilité mais pas de tendance baissière 

La semaine qui a commencé par un “lundi noir” le 19 juillet dernier, avec une baisse du CAC 40 de – 2,55 % sur une seule séance, s’est finalement terminée par un gain hebdomadaire de 1,7 %.   

Une deuxième secousse s’est produite le 19 août avec une chute de – 2.50 % du CAC 40 en séance, à la suite de la publication de minutes de la FED évoquant une probable baisse des achats d’actifs – et donc des injections de liquidité – avant la fin de l’année. Parallèlement, les valeurs du luxe français sont victimes d’une charge de Xi Jinping contre l’aggravation des inégalités sociales et es signes ostentatoires de richesse en Chine.   

Ces trous d’air n’ont pas empêché le CAC 40 de finir en hausse de 1 % au mois d’août.   

Globalement, l’évolution reste donc à la hausse sur l’été. Ainsi, les baisses de marché constituent des opportunités pour les investisseurs qui hésitent à investir sur des valorisations élevées car elles offrent des points d’entrée attractifs.   

L’épargne forcée lors du Covid peut constituer un soutien  

L’épargne forcée par le confinement a culminé à 140 milliards d’euros en France, un phénomène qui a été observé dans l’ensemble des pays développés.   

Alors que la saison estivale commence sur fonds de vaccination croissante, une partie de cet argent devrait être utilisée pour consommer, d’autant que la politique d’aide a permis d’éviter une poussée du chômage.  

Les banques centrales sont très attentives à ne pas modifier trop brutalement leurs politiques accommodantes  

Si la Réserve Fédérale reste prudente et accommodante, la Banque Centrale Européenne, quant à elle, trouvera des moyens de maintenir un soutien à son secteur bancaire et aux pays périphériques.   

Le scénario le plus probable est donc un scénario où les politiques monétaires restent expansionnistes. L’abondance de la liquidité et la faiblesse des taux d’intérêt sans risque ont conduit au réinvestissement de la liquidité dans les actifs risqués, et à la hausse des prix de ces actifs (en particulier actions et valorisation des entreprises). 

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La gestion de conviction investit sur des thèmes particuliers, moins sensibles aux cycles boursiers  

Les fonds qui sont mis en avant dans les allocations modèles ou les fonds de fonds sont majoritairement sélectionnés dans des gestions de conviction tels que les fonds d’investissement durable ESG ou des fonds spécialisés dans les thématiques actuelles telles que l’intelligence artificielle, la sécurité ou les nouvelles tendances de consommation.   

Ces gestions de niche, se concentrant sur certaines valeurs ou secteurs, ont en général un univers d’investissement mondial et se détachent partiellement des fluctuations générales des indices.   

Ainsi, le potentiel des actifs risqués est fort, notamment pour les actions. La croissance va se maintenir, la réouverture va se poursuivre et la Fed comme la BCE resteront prudentes et accommodantes. Certes, avec une visibilité plus réduite quant à l’impact potentiel des nouveaux variants pour le second semestre, il y aura davantage de volatilité dans les mois à venir du fait de craintes sur la croissance et la réouverture des économies qui persistent.   

Nous avons en effet déjà connu le pic de soutien des stimulus fiscal et monétaire, un plateau de vaccinations en Occident et la plus grande partie du rebond des bénéfices. Cependant, si tous ces éléments favorables restent présents, les semaines qui viennent devraient nous éclairer sur la dynamique bénéficiaire des entreprises. En outre, avec un “mur d’inquiétude” grandissant pour les investisseurs, la complaisance se fait plus rare et le positionnement s’en trouve moins agressif.

Les analyses et les opinions mentionnées représentent le point de vue de l’auteur référencé. Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. Les performances passées ne préjugent en rien des performances futures.   

La remise du présent document et/ou une référence à des valeurs mobilières, des secteurs ou des marchés spécifiques dans le présent document ne constitue en aucun cas un conseil en investissement, une recommandation ou une sollicitation d’achat ou de vente de valeurs mobilières, ou une offre de services. Les investisseurs doivent examiner attentivement les objectifs d’investissements, les risques et les frais relatifs à tout investissement avant d’investir.