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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
06.01.23

Les 3 actualités de la semaine du 02.01.2023

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Le FMI anticipe une récession pour un tiers de l’économie mondiale en 2023

Kristalina Georgieva, Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) a évoqué une année 2023 “plus difficile” que 2022 en matière économique. Selon l’institution, un tiers des économies du monde pourrait se retrouver en situation de récession.

Alors que le FMI anticipait, en octobre dernier, une croissance mondiale de 2,5 % en 2023, c’est désormais un tableau plus sombre qui se dessine : la contraction de 25 % d’un tiers des économies du monde, et de la moitié des économies de l’Union Européenne, plus sensibles aux conséquences du conflit en Ukraine. Cette conjecture laisse entrevoir une croissance mondiale du PIB inférieure à 2 %, ce qui correspond à une situation de récession selon l’organisation. En cause, la reprise de l’épidémie de COVID19, plus particulièrement en Chine, qui pourrait fortement perturber sa production. Un autre facteur : l’inflation galopante qui semble vouloir persister en 2023.

Toujours selon le FMI, toutes les économies ne seraient pas concernées par cette situation, notamment les Etats-Unis, portés par un marché du travail très dynamique. Ils pourraient tirer les autres économies du monde vers le haut.

Signe de décrue sur les prix du gaz européen

Principalement en raison d’un hiver jusqu’ici très doux permettant de réaliser des économies, nous observons une détente du côté des prix du gaz. Actuellement, le mégawattheure se négocie à un prix cinq fois moins élevé qu’au mois d’août 2022, son niveau le plus bas depuis le début de la guerre en Ukraine. 

Cette décrue qui semble se pérenniser a permis de faire chuter de 4,67 % l’indice de référence, fixant le prix du MWh à  72,75 €. Un montant qui rassure en Europe après une année 2022 très mouvementée sur le marché de l’énergie depuis l’offensive Russe en Ukraine, qui a entraîné la fermeture de l’ensemble des gazoducs entre la Russie et l’Europe. 

Et si la douceur de l’hiver participe de cette détente, l’ampleur des stocks constitués, le recours massif au Gaz Naturel Liquéfié et la baisse de consommation de gaz au niveau industriel (-22 %) et public ( -14 %) sont aussi des facteurs structurants. 

Il convient cependant de traiter cette information avec prudence. Le marché international de l’énergie reste tendu avec des prix encore relativement élevés : les pressions sur les approvisionnements des prochains mois persistent et l’Europe tente toujours de trouver des solutions pour compenser la chute des importations de gaz Russe.

Accélération des défaillances d’entreprises françaises en 2022

La Banque de France révèle que 2022 totalise plus de 41 000 défaillances d’entreprises. Un chiffre en hausse de 48 % par rapport à 2021. Une situation qui pourrait se poursuivre en 2023 dans un contexte économique bousculé par la crise énergétique et l’épidémie de COVID 19. 

Les TPE et PME sont les premières concernées par ces défaillances, tous secteurs de l’économie confondus. Conséquence de deux années COVID qui ont frappé de plein fouet ces acteurs économiques malgré les dispositions gouvernementales alors en place. Le niveau de 2022 demeure toutefois inférieur de 20 % par rapport à celui de 2019. 

Si ce chiffre ne semble pas alarmiste, il faut souligner qu’il ne prend pas en compte les radiations d’entreprises qui disparaissent faute de rentabilité. Le tissu productif français reste, selon les économistes, fragile avec des trésoreries en tension et une année 2023 qui n’enthousiasme guère les institutions économiques. Face à ces difficultés, notamment liées aux prix de l’énergie, Bercy assure avoir pris des dispositions qui prémunissent l’économie d’un “mur de faillites”, bien que ces aides concernent, pour l’heure, majoritairement les ménages.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

Sources :