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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
24.03.23

Les 3 actualités de la semaine du 20.04.2023

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En février, les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter

Le mois de février a révélé l’intensification des défaillances d’entreprises. En effet, sur 12 mois cumulés, l’augmentation des défaillances atteint + 50,7 % par rapport à l’année précédente. Un chiffre à relativiser dans la mesure où il demeure inférieur à son niveau pré-covid, un signal rassurant. On dénombre ainsi plus de 43 800 défaillances en février, dont plus de 40 600 sont des micro-entreprises et entreprises de taille intermédiaire.

La Banque de France envoie cependant des signaux rassurants sur cette situation. Si ces chiffres montrent une augmentation à priori soutenue en tendance, son niveau général reste largement inférieur à la période 2010 – 2019 où il s’élevait à plus de 60 000.

Les secteurs les plus touchés par les défaillances sont, à nouveau, l’hébergement et la restauration ( + 101,7 %), qui montrent toutefois des signes de décélération. Est concerné aussi le secteur de l’industrie (+ 68,5 %) qui décélère également par rapport au mois de janvier.

Une situation qui semble prendre la forme d’un rattrapage après plusieurs années de crise COVID, où les trésoreries ont été maintenues artificiellement par les mesures gouvernementales de soutien aux entreprises.

Lueur d’espoir pour la croissance mondiale en 2023

L’organisation de coopération et de développement économique a rendu ses conjectures pour la croissance mondiale 2023. Dans ses perspectives intérimaires, l’organisation fait part de son “optimisme mesuré” avec une croissance mondiale qui devrait s’établir à 2,6 % en 2023 et 2,9 % en 2024. Une estimation revue à la hausse de 0,4 points pour cette année et 0,2 points pour l’année prochaine. Elle appelle par ailleurs à la mesure sur la situation rencontrée par la Silicon Valley Bank qui ne devrait pas affecter le système bancaire mondial qui reste “bien capitalisé”.

Une revalorisation expliquée en partie par la bonne santé économique de la Chine depuis la réouverture de son économie avec un taux de croissance qui devrait s’établir à 5,3 %, portant l’économie mondiale impactée par la croissance modérée, anticipée pour l’Eurozone (0,8 %) et les Etats Unis (1,5 %).

Un optimisme mesuré donc, face à la pression inflationniste qui reste importante dans la plupart des économies du monde. Dans les économies du G20, l’inflation devrait revenir à 5,9 % en 2023 d’après l’OCDE, contre un pic à plus de 8 % l’an dernier. Une inflation qui reste toutefois importante, portée par la hausse des salaires dans ces pays. L’institution incite donc à maintenir des politiques monétaires restrictives pour contrebalancer ces effets. Elle insiste sur l’incertitude du contexte géopolitique internationale, notamment en raison de la guerre en Ukraine, et sur la pression exercée par d’importantes hausses des taux directeurs des banques centrales qui peuvent accroître la fragilité des acteurs économiques et provoquer des turbulences. La question énergétique reste également en suspens.

La Fed augmente (encore) ses taux de 25 points de base

C’était une annonce attendue des analystes et des investisseurs aux États-Unis : la Réserve fédérale américaine (FED) a décidé mercredi dernier de relever ses taux directeurs qui se situent dorénavant entre 4,75 et 5%. C’est la neuvième augmentation depuis le mois de mars 2022.

Depuis plusieurs mois, la Fed est sous pression pour faire davantage pour réduire l’inflation, et l’augmentation de ses taux est l’un des seuls outils dont elle dispose. L’augmentation est donc restée modérée, afin de lutter contre l’inflation sans risquer pour autant d’alimenter le tumulte qui touche de plein fouet le secteur bancaire dans le pays.

Un tumulte qui, selon Jerome Powell, le patron de la Réserve, pourrait justement aider la banque centrale à juguler l’inflation. En effet, inquiétées par l’incertitude ambiante, les banques pourraient fermer le robinet du crédit, ce qui aurait pour effet de freiner considérablement l’activité économique. Et, par conséquent, de ralentir l’inflation.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.

Sources :