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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
01.03.24

Les trois actualités de la semaine du 26.02.2024

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Les laboratoires français en pointe face aux maladies rares 

 

On dénombre près de 7 000 maladies rares et nous n’aurions de traitement que contre 5 % d’entre elles. Dans ce domaine, la recherche avance et les espoirs se placent dans de nouvelles thérapies et de nouveaux traitements tels que les thérapies géniques. Un domaine complexe qui stimule la recherche et le développement dans le monde entier.  

À ce titre, les grands groupes pharmaceutiques ont été particulièrement dépensiers en 2023 avec plus de 161 milliards de dollars investis en R&D (Recherche & Développement), une hausse de 50 % depuis 2018. Ce segment a représenté près de d’un quart de leur chiffre d’affaires, un niveau historiquement élevé. Et ces investissements sont fléchés à 30 % pour traiter des maladies rares. 

La France compte 820 sociétés biotech qui développent chacune 3 produits en moyenne et 21 % de ces produits ciblent des maladies rares. Un secteur dynamique donc, qui fait de la France un pionnier en la matière. Le premier pays à s’être doté en 2004 d’un Plan national maladies rares. En décembre 2023, « les sociétés biopharmaceutiques françaises avaient un portefeuille de 178 médicaments approuvés pour traiter des maladies rares. C'est plus que leurs homologues basées en Allemagne, en Suisse ou au Royaume-Uni », déclare le cabinet d’études Citeline. Une marge de progression reste à établir en dehors du segment de recherche sur les maladies rares, où la Suisse et le Royaume-Uni produisent davantage de traitements grâce à une plus grande capacité d’investissement, notamment à l’étranger.  

 

Corée du Sud et Japon : les “parents pauvres” de la natalité ?  

 

Le Japon et la Corée du Sud sont deux pays dont le nombre de naissances a nettement reculé en 2023 par rapport à 2022. Une situation qui inquiète les pays qui investissent largement dans la natalité mais sans parvenir à enrayer le phénomène de déclin démographique. Les chiffres publiés par les deux pays indiquent que le nombre de naissances est au plus bas en Corée du Sud depuis la publication des premières statistiques en 1970, là où le japon perd des naissances pour la huitième année consécutive.  

En 2023, en Corée du Sud, il y a eu 230 000 nouveau-nés, ce qui représente une baisse de 7,7 % par rapport à l'année précédente. Le taux brut de natalité, soit le nombre de nouveau-nés pour 1 000 habitants, était de 4,5, contre 4,9 en 2022. Au Japon, les données préliminaires du gouvernement indiquent également une diminution du nombre de naissances en 2023, avec une baisse de 5,1 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre 758 631 naissances. Le nombre de décès (1 590 503) était près du double de celui des naissances. 

Les deux pays ont connu des baby-booms à la fin des années 40 et au début des années 70 avant de voir le nombre de naissances chuter continuellement. Les causes derrière ce phénomène sont assez mal connues bien que la précarité de l’emploi de certains hommes, les excluant de fait du marché du mariage et une forte pression au travail pèsent lourd sur les familles. Au Japon ou en Corée du Sud, société encore conservatrice sur la question du mariage, l’absence de mariage pourrait être directement liée à la baisse des naissances, bien que le mariage ne soit pas systématiquement synonyme d’enfants. Quoi qu’il en soit, la population sud-coréenne reculerait de façon inquiétante et pourrait passer sous la barre des 40 millions en 2041 et 36,2 millions en 2072. Le nombre de personnes en âge de travailler pourrait chuter de 3,32 millions d'ici 2031, tandis que le pays devrait compter 4,85 millions de seniors en plus au terme de la même période.  

Gouvernements et entreprises investissent donc massivement dans des dispositifs de soutien économique et de primes pour célébrer les nouvelles naissances. Certaines entreprises vont jusqu’à verser 70 000 euros après le passage de la cigogne. Le Japon a promis le doublement du budget consacré à l’enfance dans les prochaines années.  

 

 

France : l’inflation poursuit sa décrue 

 

La hausse des prix semble ralentir en France et l’inflation ne serait que de 2,9 % sur un an en février, contre 3,1 % en janvier selon l’estimation provisoire publiée par l’INSEE. Sur un mois, les prix rebondissent de 0,8 %. Un ralentissement des prix qui s’explique en partie par la baisse des prix de l’alimentation, des produits manufacturés et des services, doublé d’un effet de base avec des prix qui s’étaient envolés en février 2023. L’inflation reste donc inférieure aux prévisions du Gouvernement. 

En parallèle, la fin du bouclier tarifaire a fait grimper les prix de l’électricité de 10 %. Entre février 2023 et février 2024, l’énergie a augmenté de 4,4 %. Une situation qui pénalise le recul global de l’inflation. Par ailleurs, si le niveau des prix a grimpé de 0,8 % sur un mois, c'est aussi un effet de la pression exercée par le prix des services, des loyers et des transports qui ont augmenté.  

Quoi qu’il en soit, l’INSEE se veut rassurant à l’horizon fin 2024, anticipant une décrue de l’inflation sur un an à 2,6 %. La BCE reste prudente sur ses prévisions et sa Présidente, Christine Lagarde, estime que les preuves que l’inflation est en route vers les 2 % sont encore trop faibles. La politique de hausse des taux directeurs, elle, fait son effet et est à l’origine d’un fort ralentissement de la croissance économique française qui devrait rester molle en 2024, après une année 2023 déjà peu intense côté croissance du PIB.  

 

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

 

Sources :