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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
03.02.23

Les 3 actualités de la semaine du 30.01.2023

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Nouvelle hausse des taux directeurs de la FED de 0,25 %.

Du côté des Etats-Unis, la Réserve Fédérale (FED) poursuit la hausse de ses taux d’intérêts directeurs. Un quart de point supplémentaire pour la huitième fois d’affilée. Si cette hausse reste moins importante que les précédentes, de nouvelles hausses sont toujours possibles. Une décision qui vise à combattre l’inflation qui reste élevée malgré un léger ralentissement. Les taux de la FED se situent aujourd’hui dans une fourchette de 4,50 à 4,75 %.

La FED a augmenté ses taux de 4,5 % depuis le mois de mars 2022. Si elle prévoit des hausses supplémentaires, c’est pour parvenir à être suffisamment restrictive et pour maintenir l’inflation à un niveau raisonnable, d’après Jérôme Powell, Président de l’institution, qui admet que les politiques monétaires mettent du temps à faire effet. Toutefois, “Les indicateurs récents montrent une croissance modérée des dépenses et de la production.”.

Selon le Président de la Banque Centrale, ce ralentissement relatif de l’économie américaine et le faible recul de l’inflation rendent inopportun de baisser les taux directeurs ou d’assouplir la politique monétaire cette année.

Du côté de l’Union Européenne, la BCE maintient son cap en matière de politique monétaire et augmente ses taux de 50 points de base en février et devrait faire de même au mois de mars. Elle place ainsi ses taux dans une fourchette comprise entre 2,5 et 3,25 %, le plus haut niveau depuis 2008. Une politique qui commence à porter ses fruits : on observe un léger recul de l’inflation dans les pays de l’eurozone.

Nouvelle baisse de la production ukrainienne de céréales en 2023

« Nous sommes en guerre. Nous continuons à produire des céréales mais les récoltes vont baisser. Pour les agriculteurs, ce n’est plus rentable de produire des céréales ». Voilà ce qu’a déclaré Nikolay Gorbachov, le président de l’Association céréalière ukrainienne. La situation est en effet critique et les chiffres sont éloquents : on attend en effet 53 millions de tonnes d’oléagineux récoltés pour l’année 2023 contre 65 millions en 2022.

Combats, pénuries de carburant, destruction d’infrastructures de stockage et de machines agricoles… Les superficies de surfaces semées ont logiquement diminué et l’Ukraine, qui comptait parmi les principaux pays exportateurs de maïs et de blé, est en proie à une grande inquiétude pour l’année à venir. Fin juillet, l’Ukraine et la Russie avaient pourtant signé un accord négocié par l’ONU pour ouvrir un corridor maritime dans la mer Noire.

Une initiative qui avait permis de faire sortir près de 20 millions de tonnes de produits agricoles mais qui demeure malgré tout insuffisante. Et dans l’hypothèse où l’Ukraine ne pourra pas exporter ses récoltes, notamment en raison de la lenteur des inspections des navires dans le Bosphore, les prix vont augmenter, aussi bien en Europe que dans les pays en développement.

Le déficit 2022 de l’État nettement revu à la baisse

Le solde budgétaire de l’Etat français pour 2022 s’établit à – 151,5 milliards d’euros d’après le Gouvernement. À la surprise des acteurs de l’économie, le déficit national s’est révélé inférieur de 20 milliards d’euros par rapport aux prévisions faites à la fin de l’automne 2022.

Gabriel Attal, ministre de l’action et des comptes publics, souligne cependant le niveau très important de ce déficit en comparaison des années pré-pandémiques. Avant 2020, à titre de comparaison, le déficit oscillait entre 70 et 90 milliards d’euros.

Si toutefois les résultats s’avèrent bien plus optimistes que les prévisions, c’est en partie en raison d’une année 2022 marquée par une croissance résiliente ayant entraîné des rentrées fiscales additionnelles à hauteur de 7 milliards d’euros. La croissance sur l’année 2022 a mieux résisté que prévu pour s’établir à 2,6 %. De fait, l’Impôt sur les sociétés a rapporté près de 3 milliards d’euros supplémentaires à l’Etat et atteint son plus haut niveau : 62 milliards d’euros.

Parallèlement, le Gouvernement a pu compter sur une rationalisation de ses dépenses, inférieures de 12 milliards d’euros. Cette somme était prévue pour soutenir les dispositifs d’aide aux ménages et aux collectivités, face à l’inflation, elle sera décaissée entre l’hiver 2022 et 2023. Les crédits relatifs au rachat des parts minoritaires d’EDF n’ont pas non plus été pris en compte sur 2022. Les yeux sont désormais tournés vers la publication des chiffres du déficit public qui devraient être révélés courant mars.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.  

Sources :