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Comprendre l’économie et les marchés financiers pour mieux gérer votre épargne.
10.03.23

Les 3 actualités de la semaine du 06.03.2023

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Qu’attendre du discours semestriel du gouverneur de la FED 

Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, a lancé un avertissement lors d’une intervention devant une commission du Sénat : la hausse des taux pourrait repartir de plus belle :  «Les données économiques les plus récentes sont plus fortes que prévu, ce qui suggère que le niveau final des taux d’intérêt sera susceptible d’être plus élevé que prévu», a-t-il déclaré mardi dernier. 

Si la Fed relève ainsi ses taux depuis un an, c’est pour lutter contre l’inflation galopante aux États-Unis. Mais avec cette augmentation qui pourrait continuer au-delà de 5,1% (le niveau auquel les responsables pensaient que le principal taux directeur de la Fed s’arrêterait), le coût du crédit pourrait être relevé et ainsi pousser les ménages à consommer moins, sachant que leur pouvoir d’achat est déjà mis à mal par l’inflation. 

Après cette annonce de Jerome Powell, les bourses du monde entier se sont enfoncées dans le rouge, à commencer par le Dow Jones qui a reculé de 0,48%, et le Nasdaq de 0,69%. Les Bourses européennes ont également subi le même sort et ont basculé dans le négatif. Après la clôture, Paris a cédé 0,46%, Londres 0,13%, Francfort 0,60% et Milan 0,67%.

La sun belt ne rayonne plus

Ces 10 dernières années, quasiment 17 % du capital risque a quitté la célèbre Silicon Valley. Elle est passée de place privilégiée pour l’industrie de la tech, à l’objet de critiques par les nombreux dirigeants qui y ont installé leurs sièges. Changements dans le régime fiscal californien, mesures sanitaires pendant la crise COVID19… Les présidents des firmes californiennes, à commencer par Elon Musk, retirent peu à peu leurs billes du panier californien au profit des villes industrielles du nord des USA,  la “Rust Belt” [NDLR, comprenez ceinture de la rouille] ainsi que vers des États comme le Texas et plus particulièrement la ville d’Austin.

La première explication concerne le cadre de vie. Si les GAFAM et autres géants de l’industrie technologique privilégient des villes comme Atlanta, Pittsburg ou encore Seattle, c’est avant tout en raison du prix de l’immobilier et du cadre de vie offert par des villes qui n’ont pas connu la frénésie de l’ère de la tech. Anciennes villes industrielles, elles entament doucement le virage de la tech en accueillant les premiers bureaux de ces entreprises. Des villes au climat plus doux comme Miami attirent également les cadres de la tech. 

La seconde raison relève davantage de l’aspect politique. Pour redorer le blason de ces villes du nord, les états font le choix de politiques fiscales avantageuses pour rediriger les capitaux vers leurs centres urbains. C’est ainsi que la ville de Chicago, souffrant de sa réputation criminelle, est devenue le premier hub américain pour les startups, où l’on en compte plus de 6000. La fin d’une ère iconique ?

Vers une protection durable des océans ? 

C’est une victoire. Après 20 ans d’âpres négociations, les pays membres de l’ONU se sont mis d’accord sur le premier traité international de protection de la haute mer. Un accord historique destiné à contrecarrer les dangers qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité. En tout, les États se sont engagés à consacrer près de 20 milliards de dollars à la protection des océans.

Le grand large, qui représente 60 % des océans, n’était jusque-là soumis à aucune juridiction ni législation. C’est pourtant un espace partagé par la communauté internationale qui abrite une biodiversité vitale, fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons, et limite le réchauffement climatique en absorbant du dioxyde de carbone. Malgré cela, l’océan est en grand danger En cause, notamment : les pollutions et la surpêche. 

Si le contenu précis du texte final n’a pas encore été publié, on sait toutefois que le traité devait entre autres porter sur les modalités de création d’aires marines protégées, l’instauration d’études d’impact des activités humaines, et le partage des bénéfices liés aux ressources génétiques marines. La version de l’accord a été jugée acceptable par quasiment tous les pays, sauf la Russie, la Turquie et le Nicaragua.

Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de (des) l’auteur (s) référencé(s). Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.

Sources :