Aux États-Unis, la Fed ne baisse toujours pas ses taux
Face à la résurgence de l'inflation, la Fed (Réserve fédérale américaine) maintient ses taux entre 5,25% et 5,50%, pour la cinquième fois d'affilée. Cependant, il a aussi été annoncé que les taux seront abaissés à 3 reprises distinctes d’ici la fin de l’année, pour atteindre 3,9% en 2025.
Cette décision est motivée en grande partie par une inflation toujours présente et en hausse en début d’année, mais aussi par le désir de la Fed de ne pas compromettre ses objectifs de stabilité des prix et de maximisation de l'emploi. Une baisse n’est pas envisagée avant juin, Les États-Unis peuvent se permettre d’attendre. En effet, la hausse des taux n’a pas eu de conséquence sur l’économie ni provoqué une hausse significative du chômage.
En Europe, la BCE est sous pression car le niveau record de ses taux commence à peser sur l’activité économique. Christine Lagarde a expliqué attendre de voir l’évolution de 3 indicateurs clés, permettant de savoir si l’inflation se dirige bien vers les 2%. En tout cas, elle a assuré que dans les mois à venir, une première décision serait prise.
L’Allemagne enregistre une baisse record de ses émissions de CO2
L’année 2023 a été pour l’Allemagne une année record en termes de baisse d’émissions de CO2. En effet, celles-ci ont reculé de 10,1% par rapport à 2022, ce qui correspond à une réduction de 76 millions de tonnes de CO2.
Cette baisse indique que l’Allemagne est sur la bonne voie d’atteindre en 2030 ses objectifs climatiques de réduire de 65% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, et même d’atteindre la neutralité climatique en 2045.
Cette chute des émissions de CO2 s’explique par des facteurs plus généraux, comme le développement des énergies renouvelables mais aussi l’augmentation des prix, ayant conduit les Allemands à faire plus attention, aidés par un hiver très doux. Cette tendance se retrouve aussi dans l’industrie, où les émissions ont diminué de 7,7%
Cependant, certains secteurs, comme le bâtiment ou les transports, sont encore loin des objectifs fixés, il reste donc à l'Allemagne encore du chemin à parcourir pour atteindre ses objectifs de baisse des émissions.
La France donne la priorité aux retraités et à la santé dans ses dépenses publiques
Selon une nouvelle étude, la France dépense plus que ses voisins européens, dans quasiment tous les domaines (en 2022, 58,3% de son PIB contre 46,9% en moyenne dans l’UE).
Les postes prioritaires sont les retraites (14,4% du PIB) et la santé (12,2%). Les dépenses en matière de protection sociale sont donc majoritaires, représentant 32,9% du PIB, contre 27,2% dans l’UE, et ce au détriment des transports, de la sécurité intérieure, de la justice et des fonctions support.
D’autres postes de dépenses méritent aussi d’être scrutés. En effet, quelques coupures budgétaires pourraient être faites dans les aides aux entreprises, où la France dépense en moyenne plus que ses voisins.
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